China Railway 11 Bureau Group Co., Ltd, une filiale de la China Railway Construction Corp (CRCC), a récemment remporté un contrat pour entreprendre la construction de la première phase de la ligne ferroviaire à grande vitesse Chine-Thaïlande, a déclaré le groupe basé à Wuhan.

Le groupe sera responsable de la construction d’une section de 26,1 kilomètres de la première phase du projet, comprenant trois voies ferrées, deux ponts et une nouvelle gare, ainsi que des installations de mise à niveau et de soutien à l’écartement standard.

Selon le groupe, l’écartement des voies de 1,435 mètres du réseau ferroviaire permettra aux trains à grande vitesse de circuler à l’avenir à une vitesse pouvant atteindre 250 kilomètres à l’heure. Actuellement, les chemins de fer thaïlandais utilisent un écartement d’un mètre, ce qui permet aux trains de circuler à 120 km/h seulement.

CRCC, entreprise chinoise expérimentée dans la construction d’infrastructure ferroviaire

Le premier tronçon de 253 kilomètres reliant la capitale thaïlandaise, Bangkok, et la province de Nakhon Ratchasima, au nord-est du pays, devrait entrer en service en 2025. Une fois achevée, la ligne sera la première ligne ferroviaire à grande vitesse de Thaïlande à traverser le pays.

La ligne ferroviaire à grande vitesse Chine-Thaïlande est l’un des principaux projets de connectivité entre la Chine et la Thaïlande dans le cadre de l’initiative La Ceinture et la Route (Belt and Road” -BRI). Il contribuera au développement des infrastructures et améliorera la connectivité en Thaïlande ainsi que dans la région, et aidera ainsi la Thaïlande à acquérir davantage d’avantages économiques et commerciaux.

À l’avenir, la ligne ferroviaire à grande vitesse Chine-Thaïlande sera également reliée à la ligne ferroviaire Chine-Laos au nord, et reliera la Malaisie et Singapour au sud, ce qui en fera une importante artère reliant le sud-ouest de la Chine à l’Asie du Sud.

Le réseau ferroviaire facilitera le commerce et les échanges entre les peuples, soutenant ainsi la croissance découlant de la future mise en œuvre de l’accord régional de partenariat économique global (RCEP).


Par Adrien Mugnier, Directeur de l’OFNRS