Sur les cinq entreprises retenues pour la réalisation des centrales photovoltaïque, quatre sont algériennes. Les chinois, à travers leurs filiales algériennes, auront été les seuls étrangers à pénétrer ce chantier de l’énergie solaire au sud du pays.

On apprend ainsi que SKTM, filiale de Sonelgaz, vient d’attribuer 5 contrats portant sur la réalisation des centrales de production d’électricité photovoltaïque d’une puissance de 50 MW. Ces installations seront munies de contrôleurs du système hybride des centrales diesels déjà existantes.

Il y a lieu de retenir le fait que ce projet est d’un coût global de 10 milliards de dinars a été attribué exclusivement aux entreprises algériennes. Ce qui économise au pays un montant de 80 millions de dollars.

Le premier contrat a été attribué au groupement des entreprises chinoises (Honghai Algérie et Sinohydro) pour In Guezzam-Tin Zaouatine dont la puissance est estimée à 9 MW. Le coût de cette centrale est fixé à 1,76 milliards de dinars, soit un prix moyens de 14,458 par kilowatt heure (KWH).

Pour le projet Djanet-Bordj Omar driss dont la puissance est de 7 MW, SKTM a choisi la société SOLAM Algérie qui est une Joint-venture entre l’algérien Amimer Energy et le géant chinois Yengli. Cette centrale photovoltaïque va coûter 1,49 milliards de dinars avec un prix moyen de 15,513 dinars le KWH.

Ce même Amimer Energy de Bejaia, qui tend à s’installer comme leader en Algérie, va obtenir un autre contrat pour la réalisation des installations de Bordj Badji Mokhtar-Timiaouine. Ces installations qui produiront une puissance de  12 MW, ont été estimés à 2,242 milliards de dinars, soit un coût moyen de 13,652 dinars KWH.

La réalisation de ce projet dans le sud permet à l’Algérie d’économiser annuellement 20.600 tonnes de gasoil en moyenne avec un gain estimé à 14 millions de dollars par an » a indiqué le Pdg de Sonelgaz , Chaher Boulakhras

L’objectif étant de réduire de 30 à 40% la facture d’importation de gasoil pour la production de l’électricité dans le sud du pays.