Le 28 janvier 2019 à Bagdad, un géopolitologue irakien a appelé son gouvernement à participer activement à l’initiative chinoise de la Ceinture et de la Route, qu’il considère d’importance stratégique, avec des avantages considérables.
“Le gouvernement irakien doit chercher à établir de solides relations avec la Chine et à participer activement à la BRI“, a déclaré Muthana Mishaan al-Mazrouei, professeur de géopolitique à l’université Mustansiriyah de Bagdad, dans une interview à Xinhua.
Mazrouei a affirmé que la participation à la BRI pouvait replacer l’Irak au centre des échanges commerciaux et économiques, comme à l’époque de l’antique Route de la Soie.
“Cette initiative offre à l’Irak l’opportunité de poursuivre ses intérêts économiques, ainsi que de renforcer sa coopération avec les pays sur son passage“, a assuré M. Mazrouei.
En effet selon lui, de nombreux pays du monde arabe, tels le Koweït et la Syrie, peuvent également bénéficier de cette initiative.
Mazrouei a ajouté que les nouvelles Route de la Soie jouaient un rôle majeur dans le développement de l’économie chinoise et mondiale. La BRI est au cœur des politiques internes et externes de la Chine, dans la mesure où elle vise à la connecter au reste du monde par des voies d’échanges commerciaux et politiques.
Enfin, le professeur a déclaré que cette initiative “reposait sur la consultation, le partage, la coopération et l’établissement d’un partenariat gagnant-gagnant entre tous les pays. La Chine souhaite apporter la prospérité à tous les États participant au projet, par le partage effectif des avantages qu’ils y trouveront“.
Lancée par la Chine en 2013, la BRI fait référence aux Routes de la Soie terrestres et maritimes du XXIe siècle, qui visent à créer un réseau commercial et d’infrastructure reliant l’Asie à l’Europe, à l’Afrique et au-delà, par la renaissance des anciennes routes commerciales.