Au Kenya, les entreprises chinoises ont créé plus de 50 000 emplois et formé 67 000 personnes en 2018, selon un nouveau rapport.

Le rapport sur la responsabilité sociale des entreprises chinoises au Kenya 2018 a été publié vendredi par l’Association économique et commerciale entre le Kenya et la Chine (KCETA) à l’occasion du 55e anniversaire de l’établissement des relations Chine-Kenyadiplomatic.

KCETA, une organisation à vocation sociale regroupant des entreprises chinoises au Kenya, a été fondée en 2001 par 51 entreprises chinoises opérant au Kenya. En 2018, le nombre de ses entreprises membres s’élevait à 97.

À la mi-2017, KCETA a préparé et publié son premier rapport sur la responsabilité sociale des entreprises chinoises au Kenya et prévoit de divulguer régulièrement les performances des entreprises membres en matière de responsabilité sociale et leurs impacts économiques, sociaux et environnementaux sur les communautés locales.

Selon l’enquête, les efforts conjoints sino-kenyans ont porté leurs fruits avec la construction de plus de 100 grands projets, tels que le Moi International Sports Center et le projet Mombasa-Nairobi SGR.

« En outre, un nombre important de projets de coopération ont été mis en œuvre avec succès dans les domaines de la réduction de la pauvreté, de la santé publique, des échanges culturels, de la paix et de la sécurité », indique l’enquête de KCETA.

L’analyse montre que la coopération Chine-Kenya en matière d’infrastructures couvre les chemins de fer, les autoroutes, l’approvisionnement en eau, l’électricité, les communications, les aéroports, les ports et d’autres projets à travers le pays.

L’analyse montre que les entreprises chinoises ont progressivement étendu leurs opérations à l’étranger au Kenya, créant des emplois et contribuant à l’amélioration durable de l’économie locale et des moyens de subsistance de la population.

En outre, les résultats montrent que les entreprises chinoises ont également coopéré avec des partenaires kényans dans la planification et la construction de plusieurs zones économiques spéciales et parcs industriels, tels que la zone économique spéciale Pearl River, la zone économique spéciale de Mombasa et le parc industriel de Naivasha.

« Une fois achevés, ils accéléreront considérablement le processus d’industrialisation du Kenya et créeront de nombreux emplois », indique le rapport.

L’étude montre que ces dernières années, la coopération entre la Chine et le Kenya a porté ses fruits dans de nombreux domaines, avec plus de 30 projets de coopération mis en œuvre dans les domaines de l’industrialisation, de la modernisation de l’agriculture et de la construction d’infrastructures.

Un commentaire

  1. Faisons un peu d’histoire en rappelant que la relation entre la Chine et l’Afrique est bien plus ancienne qu’entre l’occident et le « continent noir ». L’amiral chinois Zheng He, a en effet mis les pieds en Afrique, au Kenya justement, quelque 72 ans avant Magellan, à la tête d’une flotte impressionnante de 70 vaisseaux et 30 000 hommes. Christophe Colomb n’était pas né !

    Mais contrairement aux occidentaux, il n’était pas question d’esclavage ni de colonisation pour la Chine de la Dynastie Ming, mais d’échanges économiques et culturels, et de démontrer le prestige de la Chine impériale par-delà les mers…

    La montée en puissance de l’Empire du milieu en Afrique, n’est donc qu’un « retour sur une oeuvre inachevée », dont les promesses de croissance pour un continent meutri pendant des siècles, ne peuvent que froisser les nostalgiques du « bon vieux temps des colonies »…

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